Aujourd’hui est une journée pleine de promesses


Chaque matin en me levant, j’ai cette pensée : aujourd’hui est une journée pleine de promesses. C’est un petit cadeau que je me fais et qui me donne la joie de vivre pour toute la journée à venir. C’est simple et tout le monde peut se le donner. Parfois, il est plus difficile de croire en cette chance, quand on a des soucis ou qu’il fait mauvais par exemple, d’autres fois c’est beaucoup plus évident, surtout quand le soleil brille dans un ciel d’un bleu éclatant et que tout se passe bien pour nous. Justement, c’est quand on est au plus bas qu’il faut s’offrir ce présent, personne ne pourra nous l’enlever et à force de s’y exercer cela devient un mantra et les promesses arrivent, d’une manière ou d’une autre.

A ce propos, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Ce terme est choisi à dessein. Ne vous attendez pas à recevoir une forte somme d’argent venue de nulle part. Vous pouvez vous y attendre si vous travaillez et que vous devez recevoir un avancement ou le paiement de vos œuvres par des clients, que vous ayez joué au loto (même si c’est hyper aléatoire, vous avez autant de chance qu’un autre de gagner), etc. Ne vous attendez pas, si vous souffrez d’un problème de santé chronique à être guéri du jour au lendemain, surtout si vous n’avez fait aucune démarche dans ce sens. C’est petit à petit que la vie vous fait des cadeaux. Il suffit de savoir les reconnaître et les accepter. Cela peut être long, cela peut être décevant parce que ce n’est pas ce que nous attendions ni ce que nous voulions. Nous ne sommes pas obligés d’accepter sans rien faire les malheurs qui nous arrivent. Parfois, une épreuve peut être un tremplin pour nous faire avancer ou nous montrer qu’il nous faut prendre un nouveau chemin. Nous avons tous le droit d’être heureux, encore faut-il l’accepter. Ce bonheur est en nous, il n’y a que nous qui puissions le trouver.

J’ai remarqué aussi qu’il est plus facile d’accepter les cadeaux de la vie lorsqu’on n’attend rien de particulier. C’est un peu comme les cadeaux de Noël. Imaginez que vous ayez demandé qu’on vous offre, je ne sais pas, un outil pour bricoler ou un vêtement, un livre, de la peinture, bref quelque chose qui vous fera vraiment plaisir et qui vous servira. Vous vous attendez à ce cadeau, vous l’espérez, vous en rêvez et vous êtes certain que vous l’aurez. Le jour de Noël arrive, vous ouvrez vos cadeaux et vous cachez au mieux votre déception car aucun des cadeaux n’est celui que vous attendiez. Comme vous êtes respectueux de vos proches vous gardez leurs présents. Un jour, vous vous apercevez que certains (si ce n’est tous), vous sont utiles à un moment donné et peut-être que cette chose que vous désiriez tellement ne vous intéressera plus, qu’elle vous paraîtra futile. Les cadeaux de la vie, c’est pareil.

Je digresse. Cet article n’a pas pour but de philosopher, juste celui de distiller un peu de bonheur. Bonne journée !!!

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En passant

L’angora turc, un chat plein d’élégance


Arrivé en Europe au 17e siècle, l’angora turc a très vite conquis les nobles et les têtes couronnées. De Louis XIII à Louis XVI, les rois de France ont eu un angora turc, notamment Brillant le chat de Louis XV. Les raisons de ce succès sont nombreuses.

Avez-vous déjà vu un angora turc en vrai ? Si vous faites partie des chanceux comme moi, vous avez sans doute pu voir son élégance et sa finesse. Sa beauté est indéniable. J’ai eu l’occasion d’en voir lors d’une exposition féline et j’ai été tout de suite séduite par son allure, sa petite tête triangulaire et sa douceur, au propre comme au figuré.

Son origine et son histoire

L’angora turc est une race naturelle, c’est-à-dire qu’elle s’est développée seule sans l’intervention de l’homme, et qui est connue en Orient depuis au moins 2000 ans. Le premier empereur romain, Auguste Octave avait une chatte blanche aux yeux or qu’il décrivait comme délicate, raffinée, noble et indépendante d’esprit. Les angoras turcs blancs avaient la faveur des riches marchands car ils représentaient pour eux la richesse, la finesse et la pureté.

Autour de 1620, l’explorateur italien Pietro Della Valle est le premier à décrire cette race et le naturaliste français Nicolas-Claude Fabri de Pereisc en ramena quelques spécimens de Turquie, devenant ainsi le premier éleveur de la race en Europe et l’angora turc devenant le premier chat à poils longs à arriver en Europe. C’est parce que ces chats venaient de Turquie qu’on appela la race angora turc (Angora étant l’ancien nom d’Ankara, la capitale turque). Toutefois, cela ne signifie pas qu’on ne les retrouve que dans ce seul pays, des individus existent aussi en Syrie et en Perse. Ce dernier point a fait dire que la race persane venait de Perse mais il n’en est rien, d’après les études génétiques. La race persane est apparue bien plus tard, au cours du XIXe siècle et est issue du croisement entre l’angora turc et le chat domestique anglais par excellence, le british shorthair.

L’angora est le nom qu’on donne à l’ensemble des animaux à poils mi-longs (lapin angora, chèvre angora…).

L’angora turc serait à l’origine de toutes les races de chats à poils longs ou mi-longs d’Europe et d’Amérique. La région d’Ankara étant très froide en hiver, il n’est pas idiot de penser que ces chats ont développé ces longs poils pour se protéger. De là, ils se seraient répandu sur tout le continent eurasien, se mélangeant à des chats sauvages locaux et donnant naissance à de nouvelles races naturelles comme le sibérien ou le norvégien. Plus tard, des spécimens apportés en Amérique seraient à l’origine du maine coon. Cependant, les éleveurs et passionnés du sibérien sont d’avis que c’est ce dernier qui est à l’origine des races à poils longs ou mi-longs, qu’il a développé sa robe à trois épaisseurs pour se protéger du froid sibérien. Il est aussi possible que les deux races se sont influencées l’une l’autre ou créées en même temps.

Quoi qu’il en soit l’angora turc a fasciné les européens dès son arrivée. Il a fait l’objet de descriptions naturalistes, notamment par Buffon dans son Histoire Naturelle (« le chat d’angora tout blanc et à longs poils ») ou de Linné qui le nomme cattus angorensis pour le distinguer du chartreux et du chat domestique, et a fasciné toute l’aristocratie européenne, surtout la française. Ainsi Richelieu en possédait 14 et les rois de Louis XIII à Louis XVI en avaient aussi car ces chats étaient des objets de luxe. Marie-Antoinette en avait plusieurs et les envoya en Amérique avant d’être arrêtée. C’est de cette manière que la race arriva au Nouveau Monde et qu’en se croisant avec les chats locaux à poils courts elle donna naissance au maine coon. Son élégance attira aussi les peintres les plus célèbres. Bachelier, Courbet et d’autres grands peintres n’ont pas hésité à le représenter.

En Angleterre, il fut croisé avec le british shorthair, comme mentionné plus haut, et donna naissance au persan auquel il transmit le gène poils longs mais victime du succès de ce dernier, il faillit disparaître. Il fut même en voie d’extinction après la Seconde Guerre Mondiale. Craignant de voir disparaître cette race ancestrale, les Turcs décidèrent de le protéger et accueillirent des individus au zoo d’Ankara.

Au milieu du XXe siècle, des éleveurs européens et américains importèrent des angoras turcs de Turquie où la race est toujours protégée actuellement. On retrouve parmi ces chats et ancêtres de nos angoras turcs, les chats Yildiz et Yildizcik du zoo d’Ankara. Toutefois, il faut attendre les années 70 pour que la race connaisse un véritable essor. Les premiers sujets furent enregistrés à la CFA en 1970 et en 1973 cette même instance reconnaît la race. En 1988, c’est au tour de la FIFé de la reconnaître. Cependant, la race reste rare et peu connue.

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Description et caractère

 

Quand on parle d’angora turc, les gens imaginent un chat blanc comme celui de la photo ci-dessus et c’est vrai que beaucoup ressemblent à cela car son standard n’acceptait que le blanc aux yeux bleus au début. Désormais le premier critère du standard concerne sa robe qui doit être fine, soyeuse et vaporeuse. On dit que son pelage est plumeux, fin et soyeux. (Je confirme, c’est tellement doux au toucher !)

C’est un chat de taille moyenne, pesant entre 2,5 et 5 kg, à l’ossature légère et fine. Il a une silhouette fine et élancée, de type foreign (comme le bleu russe ou l’abyssin) et semble plus gros qu’il n’est en réalité à cause de son épaisse fourrure à poils mi-longs et sans sous-poils. Son élégance unique doit primer sur toutes les autres caractéristiques. C’est un chat royal, ne l’oublions pas !

On retrouve chez lui plusieurs couleurs de robe en plus du blanc. En voici des échantillons (rien que pour le régal des yeux ^^) :

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angora turc noir (Ébène de la Vallée de Göreme)

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angora turc bleu

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L’angora turc est aussi un chat curieux avec un fort tempérament, un esprit libre et est indépendant (tiens ! n’est-ce pas ce que disait Octave par rapport à sa chatte ?). Il est aussi très affectueux et aime se percher sur vos épaules, vous suivre dans tous vos déplacements et discuter avec vous. Avec un angora turc, on ne se sent plus jamais seul !

Allez, pour terminer, d’autres photos de ce chat magnifique :

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Résultat de recherche d'images pour "angora turc"" (trouvée sur Pinterest)Résultat de recherche d'images pour "angora turc""

En passant

De retour


Ça y est après des mois d’absence,  je reprends la rédaction de mon blog et cela me fait un bien fou. Il m’a tout de même fallu tous ces mois pour retrouver ce plaisir. J’avais perdu l’objectif  de mon blog et n’arrivait pas à trouver la motivation nécessaire pour le poursuivre. En même temps, je tiens beaucoup à ce blog et je n’avais pas envie de l’abandonner complètement. J’ai décidé de le laisser de côté pendant un moment et de m’occuper d’autres choses, dont je parlerai sans doute dans les articles suivants, qui me tenait tout autant à cœur. Maintenant, je suis de retour avec l’intention de reprendre mon blog dans ses objectifs d’origine à savoir partager ce qui fait mon bonheur, un peu de ma vie et de mes rêves. J’espère que vous serez là pour me suivre.

En passant

La médecine traditionnelle russe et ses bienfaits


La médecine traditionnelle russe ressemble aux remèdes de nos grands-mères ou arrières-grands-mères, à la différence qu’elle est encore très largement plébiscitéplébiscitée par la population. Faisons un tour de ses bienfaits…

La médecine traditionnelle russe fait la part belle à la phytothérapie (soigner par les plantes) et si la médecine occidentale contemporaine y est bien présente,  les Russes lui préfèrent encore de beaucoup les vieux remèdes traditionnels.  C’est une médecine qui base ses remèdes sur les éléments de la nature. Ainsi,  le thérapeute conseille de prendre telle ou telle plante, tel fruit ou tel légume pour soigner tel problème.  Il me revient un exemple à ce propos. Je l’avais vu dans un reportage sur la Russie,  à la télé.  Le présentateur,  un Finlandais,  rencontrait un vieil homme qui cultivait pléthore de tomates. À la demande du Finlandais,  le Russe lui a expliqué que c’est son cardiologue,  à Moscou, qui lui avait conseillé de manger des tomates pour soigner son coeur.

Voici quelques remèdes de la médecine traditionnelle russe :

 

  1. Contre la chute des cheveux : faire un shampoing avec de la racine de bardane. On peut y ajouter un jaune d’oeuf si on le souhaite.
  2. Contre le mal de gorge : boire une infusion de betterave rouge agrémentée de vinaigre de cidre.
  3. Pour améliorer la circulation sanguine,  il est préconisé de boire du thé de tournesol. Celui-ci a également des effets positifs sur la densité osseuse, la santé du foie et la structure des cheveux. Les graines de tournesol sont pleines de vitamines E et B1.
  4. Contre le stress (et cela aiderait aussi à prévenir plusieurs formes de cancer), kil y a l’inhalation d’ud’une feuille de laurier séchée.
  5. « L’élixir de jeunesse » : infusion de coriandre,  camomille,  fleurs de bouleau et soucis.

La liste est encore longue et je mettrai les recettes en bas de cet article.

La médecine traditionnelle russe ne se base pas seulement sur l’utilisation des plantes. Elle demande aussi au patient de croire en sa proposition guérison.  On se tourne vers la prière pour demander à la divinité d’intervenir favorablement.

La troisième spécificité de cette médecine est l’utilisation de sons :

  1. le son om pour améliorer l’activité de l’organisme et pour lutter contre l’hypertonie
  2. le son si pour réduire le stress
  3. Le son gem contre les maladies cardiaques
  4. Le son shen pour la santé des poumons
  5. Le son yu pour atténuer la douleur.

Il faut les prononcer neuf à douze fois par intervalles de deux à trois secondes, ceci deux à trois fois par jour.

D’autres remèdes sont des conseils. On combat l’insomnie en limitant les activités intellectuelles le soir, de faire une promenade d’au moins trente minutes à la place et de souper avec divers fruits et légumes.  Un autre exemple : on soigne l’allergie à certaines fleurs avec ces mêmes fleurs.

 

La quatrième caractéristique de cette médecine c’est l’eau, l’eau vivante et l’eau morte.  C’est en observant que des animaux guérissaient de leurs blessures après avoir traversé certains cours d’eau que les médecins traditionnels russes ont eu l’idée de s’y intéresser.  Ce sujet est trop vaste et complexe pour que je m’y attarde dans cet article.  Cependant, ss’il vous intéresse,  je peux vous conseicons de lire les livres et articles du professeur Emoto.

 

Pour terminer cet article sur la médecine traditionnelle russe,  voici les quelques recettes promises.

Recettes pour les cheveux

 Contre la chute des cheveux, recette nº1

Cette recette est la plus simple qui soit. Il suffit de se laver les cheveux avec des racines de bardane.  Il est possible d’y ajouter un jaune d’oeuf pour nourrir ses cheveux.

Recette nº2

Il suffit de laver et râper 3 ou 4 carottes et de les frotter sur les racines de ses cheveux.  Laisser cette mixture sur sa tête pendant 15 à 25 minutes puis rincer à l’eau.  Il faut appliquer ce traitement avant chaque lavage de cheveux. Les carottes vont régénérer et redonner leur vitalité aux cheveux.

Recette pour perdre du poids

Préparer une salade avec des carottes râpées,  du miel et du jus d’un fruit. En manger trois fois par jour pendant trois jours. Au quatrième jour, ajouter une pomme de terre,  du pain et des pommes.  Au cinquième reprendre un régime normal.  Il est préférable d’éviter le sel le plus possible et privilégier les fruits et les légumes.  Enfin,  il faut boire beaucoup d’eau.

Recette contre l’herpès sur les lèvres

Vous le savez, un herpès aux lèvres est douloureux et irritant.  Pour soigner ce bobo, on enveloppe un glaçon dans un tissu et on le presse sur la zone atteinte pendant dix minutes.  Le faire trois fois par jour.  Simple, non ?

Recette contre l’allergie à certaines fleurs

Si vous faites de l’allergie à une fleur, prenez cette fleur et ses feuilles et coupez-les en petits morceaux. Les mettre dans de l’eau froide et faire bouillir. Après 15 minutes d’attente,  vous pouvez en boire 1/3 de verre trois fois par jour.  L’aL’allergie devrait s’ atténuer voire disparaître au bout de trois quatre jours.

Je précise que je ne suis ni médecin ni allergologue et que ces informations sont purement  informatives.  Elles ne sauraient remplacer un avis medical. 

Pour stimuler le système immunitaire

Ingrédients :

4 verres de kefir de lait

1 cuillère à soupe de miel

150 g de citrouille cuite et hachée

Tout d’abord,  mixez le kefir et la citrouille jusqu’à ce que le mélange soit homogène puis ajoutez le miel. Gardez ce remède dans un endroit froid. Buvez-en un verre par jour.

Contre le mal de gorge

Couper 250g de betterave en petits morceaux et ajouter une cuillère à café de vinaigre.  Mélanger et laisser reposer 20 minutes. Filtrer et boire le liquide en petites quantités toutes les 3 heures.

J’ai testé cette recette moi-même et je peux vous dire qu’elle fonctionne. 

Vous voulez voir d’autres recettes ? Voici la page (en anglais) où vous pourrez les trouver.

Le monde de la médecine traditionnelle russe est sans doute bien plus vaste que ce petit article le laisse voir.  J’espère qu’il vous aura intéressé et je vous invite à en découvrir davantage en faisant vos propres recherches.  N’hésitez pas à mettre vos commentaires sous cet article.

En passant

Soupe du soir


J’adore les soupes. Je crois pouvoir dire sans mentir que c’est mon mode d’alimentation préféré. J’aime aussi que mon alimentation me fasse du bien tant au plan moral que physique. Mon alimentation doit être plaisante mais aussi me faire du bien (même si je fais des écarts, je vous l’avoue). Alors, cette soupe du soir, je la souhaite délicieuse, promesse d’une évasion gustative et olfactive.

Soupe du soir à l’ail

Dans de l’eau filtrée j’ai mis quelques gousses d’ail. Trois, quatre, peut-être cinq ? Je n’ai pas compté. Préalablement pelées et coupées en deux, elles ont plongé dans la casserole. Un quart d’oignon les a suivis, puis la poudre de perlimpinpin, celle qui donne du goût aux bouillons et aux potages. Un peu de thym, un peu de laurier et d’aneth sont à leur tour entrés dans la danse.

Ce n’est pas fini. L’huile d’olive s’est invitée. Elle donnera du corps à ce bouillon. Je pensais qu’il y avait tout ce qu’il fallait mais mon esprit n’était pas satisfait. Des légumes, m’a-t-il dit, mets des légumes. Comme légumes, je n’ai pas fait des merveilles, je l’avoue. Une carotte et une petite patate douce, pelées et coupées, ont rejoint les aromates et c’est tout. Pas de légumes verts mais le poireau ne me tentait pas.

Il va être temps de la goûter. Pourvu qu’elle soit bonne…

En passant

Le chat de maison


comprendre votre chat

 Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler d’une race de chat domestique ou d’une espèce de chat sauvage, mais d’un chat bien connu de tous, le chat de maison. Aussi appelé chat de gouttière ou chat de ferme (selon l’endroit où il est né / où il vit), c’est le chat que tout le monde croise un jour dans sa vie ou possède (a possédé). Il mérite totalement un article sur lui.

Le chat de maison n’a pas de standard, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune norme qui précise comment il doit être. C’est pour cela qu’un chat domestique peut aussi bien ressembler à ceci :

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(chat du jardin des clogs dans les Hautes-Pyrénées) Plus

Le chat haret


All-focus

On le connaît tous, on en a tous au moins vu un dans notre vie. Chat bohème, son exemple le plus parlant est Thomas O’Malley dans les Aristochats.

Le chat haret n’est pas une race. N’importe quel chat peut être haret, même si la plupart du temps il s’agit d’un chat de type européen. Il vit indépendamment de l’homme, sans le craindre car ce n’est pas non plus un chat sauvage véritable.

Le chat haret est un chat domestique (felis silvestris catus) retourné à l’état sauvage. Le vrai chat sauvage européen (felis silvestris silvestris) est une espèce à part entière et totalement différente.

Exemple d’un chat haret

Voici Sirona, une petite chatte brown tabby à poils courts qui vit chez moi dans le Lot. C’est une chatte haret.

Exemple d’un chat sauvage européen :

felis silvestris silvestris in Kiev zoo

(Source Zoochat felis silvestris silvestris au zoo de Kiev) 

Le chat haret est donc un chat domestique retourné à l’étage sauvage, ce pour diverses raisons. Souvent, c’est suite à un mauvais contact avec l’être humain, mauvais traitements, abandon… et cette aversion envers l’espèce humaine se transmet aux générations suivantes. Les chats redevenus sauvages ne se laissent pas approcher par les humains ou très difficilement et il est quasiment impossible de les réapprivoiser, comme si le retour à l’état sauvage était irréversible. Leur mode de vie rejoint celle du chat sauvage européen (felis silvestris silvestris), ils sont souvent solitaires, vivent de la chasse et évitent au maximum les habitations.  Le chat haret peut aussi vivre en petit clan dont les membres sont liés par des liens familiaux. Cependant, ces groupes ne sont pas stables car la chasse, qui est indispensable pour la survie des chats, est chez eux une activité solitaire.

Il ne faut pas les confondre avec les chats errants. Ces derniers sont plutôt urbains et conservent un contact avec les humains. Contrairement aux chats harets, ils ne dépendent pas de la chasse pour survivre mais de l’aide humaine, de la distribution de nourriture, des restes, des poubelles… Ils vivent souvent en groupe, dans des lieux où la nourriture est abondante. (Thomas O’Malley des Aristochats serait-il un chat errant dans ce cas ?).  Ils sont aisément apprivoisables et certains, moins peureux, chercheront à se faire adopter. Ils sont aussi souvent malades (coryza).

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Photo by Ghost Presenter on Pexels.com

Bon à savoir : Depuis 1987, le chat haret ne peut plus être chassé en France, il a été retiré de la liste des nuisibles. 

 

En passant

Décoration d’intérieur : le shabby chic


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Une ambiance douce, sereine, un tantinet féminine, voici le Shabby chic, une mode des années 80 toujours d’actualité.

 

Initié par Rachel Ashwell, le style Shabby Chic a l’avantage énorme d’être peu codifié et de laisser beaucoup de latitude à ses utilisateurs. Le Shabby (usé, abimé en anglais) chic est l’art de faire du neuf avec du vieux, plus encore de rendre beau ce qui est abimé, usé. C’est un style de décoration qui coûte peu, bien sûr si on est créatif et doué de ses mains.

Il ne faut pas croire, cependant, qu’il n’y a pas de règles du tout. Ce serait trop facile. 😉 Seulement, ces règles nous laissent une grande liberté. Avec le Shabby chic, oubliez les couleurs acidulées, flashy, les ambiances latinos. Préférez du blanc, du crème, des couleurs très claires et ajoutez des petites taches de couleurs pastels (pour un shabby chic à la française 😍), du gris-bleu (si vous préférez un style plus scandinave, ach Gustav !) ou une décoration s’inpirant des cottages anglais (pour une inspiration plus… vous avez compris ^^).

Si vous avez horreur des vieilleries, passez votre chemin. Le Shabby chic est friand de ce genre de choses. Ne jetez plus les meubles de grand-mère, les vieilles pendules ou même les chaussures. Détournez-les, repeignez-les (dans le code de couleur shabby, hein ? c’est-à-dire blanc, crème, beige, rose, lavande, mauve, bleu… etc pastel, des couleurs douces et poudrées) et redonnez-leur une nouvelle vie. Votre intérieur est déjà shabby chic.

Pour moi, un intérieur dans ce style est un intérieur doux, accueillant, chaleureux. C’est un intérieur où l’on se sent bien, paisible et heureux. C’est un style intéressant visuellement mais aussi financièrement car il nous permet de réutiliser des choses que l’on pensait bonnes à jeter car passées de mode ou trop vieilles et ça, à une époque où l’on parle d‘upcycling, de recyclage, etc. c’est inestimable. Il est peu cher puisqu’il est inutile de racheter de nouveaux meubles. Il suffit de repeindre ceux que l’on a déjà et s’ils sont vieux c’est encore mieux. Oui, vous pouvez ressortir le vieux bahut de votre grenier ! En le blanchissant, en le cérusant et en apportant quelques touches qui le feront plus shabby chic, vous lui redonnerez une seconde jeunesse et il pourra rejoindre votre salon. Inutile de vous ruiner pour trouver la même chose en magasin.

On dit qu’une image vaut mille mots. Alors voici des images glanées sur internet pour vous donner une idée de ce qu’est le Shabby chic. Je ne peux que vous conseillez d’aller y faire un tour vous-même, si vous êtes intéressés. En commençant par le site officiel de Rachel Ashwell .

Pour plus d’informations, je vous invite à lire ces ouvrages :

shabby chic rachel ashwell

shabby chic lifestyle

En passant

Le Bobtail Japonais


Dans cet article, j’allie mon amour profond des chats à mon amour tout aussi profond du Japon, en parlant d’une race typiquement japonaise, le Bobtail Japonais. Comportement, apparence, caractère… vous saurez tout sur ce chat porte-bonheur.

Le Bobtail Japonais, aussi couramment appelé Japanese Bobtail, est le chat manekineko, le chat porte-bonheur qu’on trouve dans les restaurants asiatiques.

Apparence

Le Bobtail Japonais est gracieux, avec un corps longiligne, des poils courts ou longs, soyeux et doux. Il est de taille moyenne (30 à 35 cm) et pèse entre 2,5 et 4,5 kg. Ses pattes arrières sont plus longues que celles de devant, sa tête a une forme triangulaire caractéristique avec des pommettes hautes. Il porte ses oreilles dressées droites, mais légèrement courbées vers l’avant. Ses grands yeux, fréquemment vairons, ont la forme d’une amande (chat asiatique oblige ? 😜). Cependant, sa principale caractéristique c’est sa queue en pompon. Issue d’une mutation génétique, elle s’enroule sur elle-même et est couverte de longs poils. Franchement, on a l’impression de voir une queue de lapin.

Couleur de robe : Le pelage du Bobtail Japonais peut être blanche, rousse, bicolore, noire ou tricolore (mi-ke = noire, rousse et blanche), la préférée des Japonais et celle utilisée pour les manekineko.

Magnifique Bobtail Japonais mi-ke (tricolore).

Caractère

Ce n’est pas pour rien que le manekineko, chat porte-bonheur, est un Bobtail Japonais car il respire le bonheur et la joie de vivre.

Joyeux, plein de bonhomie, joueur et espiègle, le Bobtail Japonais a besoin de l’attention de sa famille, qu’il lui rend avec toute l’affection et la tendresse qui le caractérise.

Il est toujours de bonne humeur, ne boude jamais. S’il se sent délaissé, il ne récrimine pas en miaulant, il s’attriste (ce qui est peut-être pire à mon sens).

Vif et intelligent, il se dépense quotidiennement et il adore apprendre des tours. C’est en outre un chat qui possède une facilité d’adaptation surprenante.

Conditions de vie et entretien

Le Bobtail Japonais est facile à vivre. Il est aussi heureux dans une maison avec jardin que dans un appartement. C’est autant un chat d’extérieur que d’intérieur. Il faut juste lui permettre de sortir tous les jours. Il peut vivre avec des enfants, accepte bien les autres animaux et les étrangers.

Pour son bien-être, donnez-lui des jouets. Il se défoulera dessus s’il ne peut pas sortir et cela le maintiendra en éveil, très bon pour son intelligence. Ah ! J’allais oublier, il aime bien l’eau.

Son entretien est facile, un brossage par semaine suffit. Pour les maniaques, privilégiez la version à poils courts qui perd très peu ses poils car la mue de celle à poils longs est plus importante. Utilisez une brosse souple pour préserver la beauté de son poil et n’hésitez pas à le toiletter de temps en temps et à inspecter ses oreilles, histoire de voir si elles ne s’infectent pas.

Coût d’entretien annuel : 300 à 450 €.

Santé et espérance de vie

Robuste, le Bobtail Japonais est un chat qui ne présente aucune maladie héréditaire à ce jour. Comme beaucoup de chats, il est recommandé de le vacciner contre le coryza, la leucose, le typhus et la rage.

Son espérance de vie est de 15 ans en moyenne.

Alimentation

Selon son mode de vie, ses rations seront plus ou moins importantes. Il s’accomode très bien de pâtées ou de croquettes d’excellente qualité, si elles répondent à ses besoins nutritionnels et si elles sont humidifiées.

Historique

La présence du Bobtail au Japon est très ancienne. Venu du continent asiatique, de Chine ou de Corée il y a plus de mille ans, il a su se faire accepter et aimer au point d’être représenté sur les peintures.

Peinture chinoise avec des chats dont au moins un Bobtail.

Peinture japonaise représentant des Bobtails.

Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, l’Occident a connu cette race pour la première fois.

En 1968, une Américaine, Elizabeth Freret, éleveuse de son état, importa trois spécimens puis d’autres. Tous avaient la même queue enroulée. La race fut reconnue en 1976 aux USA et dans les années 80 en Europe.

Coût d’achat

Vous avez craqué, c’est un Bobtail Japonais qui fera partie de votre vie désormais . À présent, il faut casser la tirelire. Un Bobtail Japonais coûte entre 800 et 1100 €.

Conclusion

Je pense avoir fait le tour de ce qu’il y avait à savoir sur ce merveilleux chat. Insisterais-je jamais assez sur sa gentillesse, sa gaieté et sa facilité. Il convient très bien aux débutants, pour peu que ces derniers lui donnent toute l’attention dont il a besoin.

Deux adorables chatons Bobtails pour terminer par une touche kawaii (mignonne).

(Au fait, saviez-vous que Hello Kitty était basée sur le Bobtail Japonais ?)

soigner son chat naturellement

En passant

Livre sur les fées : The Faerie Handbook


Je vous présente une petite merveille. (Là, là-haut,ci-dessus ☝, vous la voyez ?)

Je n’ai pas encore terminé de lire ce bijou. Je prends mon temps, je flâne. Je savoure chaque paragraphe car cette lecture est un vrai bonheur.

The Faerie Handbook est un livre pour les amoureux de la Féerie. C’est également un livre pour les esthètes. D’abord, rien que par sa couverture.

Je pense qu’elle est cartonnée et recouverte d’un tissu, mais je ne sais pas du tout lequel. Ce n’est pas le plus important de toute façon, n’est-ce pas ?

La beauté de cette couverture tient dans l’association des couleurs, violet et argenté, dans le graphisme et la manière dont le titre ou le résumé sont encadrés et disposé. J’aime beaucoup les colonnes qui font office de cadre. Tout de suite, on voit que le livre est de qualité.

Ci-dessus, je vous montre l’intérieur de la couverture. C’est superbe ! Rien que ces éléments font de ce livre un Beau-Livre, et ce n’est pas le plus beau.

Lorsqu’on ouvre The Faerie Handbook et qu’on commence à lire les premières lignes, on est tout de suite transporté. En tout cas, c’est le sentiment que j’ai eu et il se confirme au fil des pages.

Les textes sont de grande qualité, écrits avec élégance et d’une plume qui donne envie d’aller plus loin. À chaque paragraphe, chaque page, je veux lire un peu plus et me plonger plus profondément dans la Faerie.

L’abondance des illustrations et leur variété est une autre richesse de ce livre.

Ci-dessus, une illustration de Gustave Doré ( Fairy Land, Gustave Doré, 1881)

Petites maisons de fées, par Sally J. Smith/Greenspirit Arts

Photo de Katerina Plotnikova

(Les Fleurs Animées, J.J.Grandville, 1847)

(Midsummer Fairies, John George Naish, c. 1856)

Bonbons de fleurs de violettes

Ces images sont un court florilège de ce que le livre a à offrir.

J’avais hésité à l’acheter sous format électronique, parce que moins cher. Seulement, je trouvais dommage de ne pas profiter de toutes les possibilités de la version papier. Je l’ai donc commandé version papier et je m’en félicite. Cela vaut vraiment la peine, parfois, de débourser un peu plus.

Grâce à cela, je peux sentir la douceur du papier intérieur et l’infime rugosité de la couverture. Surtout, je peux humer l’intérieur.

Vous ne le faites jamais ça, ouvrir un livre pour en sentir l’odeur de ses pages ? Les livres ont tous une odeur, certaines sont repoussantes, d’autres agréables. Celle de ce livre fait partie des agréables pour moi. Elle a ce parfum qui me transporte vers des rivages lointains et imaginaires.

Attention ! Le livre est en anglais.

Intéressés pour l’acheter ? Vous le trouverez facilement sur Amazon ou sur Faerie Magazine. Ce sont d’ailleurs les éditeurs de ce magazine qui sont à l’origine de ce bijou.

En passant

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