J’adore les soupes. Je crois pouvoir dire sans mentir que c’est mon mode d’alimentation préféré. J’aime aussi que mon alimentation me fasse du bien tant au plan moral que physique. Mon alimentation doit être plaisante mais aussi me faire du bien (même si je fais des écarts, je vous l’avoue). Alors, cette soupe du soir, je la souhaite délicieuse, promesse d’une évasion gustative et olfactive.
Soupe du soir à l’ail
Dans de l’eau filtrée j’ai mis quelques gousses d’ail. Trois, quatre, peut-être cinq ? Je n’ai pas compté. Préalablement pelées et coupées en deux, elles ont plongé dans la casserole. Un quart d’oignon les a suivis, puis la poudre de perlimpinpin, celle qui donne du goût aux bouillons et aux potages. Un peu de thym, un peu de laurier et d’aneth sont à leur tour entrés dans la danse.
Ce n’est pas fini. L’huile d’olive s’est invitée. Elle donnera du corps à ce bouillon. Je pensais qu’il y avait tout ce qu’il fallait mais mon esprit n’était pas satisfait. Des légumes, m’a-t-il dit, mets des légumes. Comme légumes, je n’ai pas fait des merveilles, je l’avoue. Une carotte et une petite patate douce, pelées et coupées, ont rejoint les aromates et c’est tout. Pas de légumes verts mais le poireau ne me tentait pas.
Il va être temps de la goûter. Pourvu qu’elle soit bonne…