Elles sont attendrissantes, ces poupées de tissu. Sans doute les premières poupées qu’une fille a dans sa vie, elles ont le charme de la simplicité et de la douceur inégalable des étoffes dans lesquelles elles sont confectionnées. Parfois, elles ont été tendrement confectionnées par une grand-mère ou une mère aimante et elles sont alors chargées d’une aura unique liée à l’amour qu’elles symbolisent…
Les poupées de chiffon ont ceci d’unique qu’elles sont assez facilement réalisables par tout un chacun, pour peu qu’on ait un patron (ou pas) et qu’on ne soit pas malhabile de ses dix doigts ().
Ce sont aussi des poupées universelles. Où il y a du tissu il y a des poupées. Quelle est leur ancienneté, je ne saurais le dire. J’ai mené des recherches mais Internet est muet à ce sujet (ou alors je n’ai pas cherché comme il le fallait, ce qui est tout à fait possible). C’est difficile de le savoir étant donné que ce matériau est périssable. Les fillettes des cavernes (je sais les préhistoriques ne vivaient pas dans les cavernes ) jouaient peut-être avec des poupées que leurs mères ou grand-mères avaient fabriquées dans des chutes de peau de rennes ou de mammouth par exemple.
J’ai glané des images de poupées chiffon qui me font rêver et qui, pour moi, représente la quintessence de la poupée de chiffon, les poupées qui m’auraient fait rêver gamine.
Voici la première :
(Elle est choupinette, n’est-ce pas? Capucine, c’est son petit nom, vient de ce site : ceciletfarfalous, que j’ai découverte via Pinterest)
Je suis sûre qu’enfant, je me serais amusée des heures avec *-* ou alors je l’aurais prise dans mes bras pour avoir quelque chose à câliner pendant que je me plongerais (?) dans la lecture d’un livre.
La deuxième:
(Voilà Blanche-Neige, venant du même site que la précédente et trouvée de la même manière
)
Voilà le genre de poupée qui m’aurait fait rêver pendant des jours et des jours. N’est-elle pas adorable?
Ces petites merveilles me donnent envie de vaincre ma peur de coudre, enfin surtout ma peur de commencer et de ne pas y arriver. C’est décidé, dès que j’aurais retrouvé le livre pour fabriquer des poupées en tissu de ma mère je m’y mets! Comme on dit, c’est le premier pas le plus dur .